Rodrigo Sousa e Castro, né à Celorico de Basto en 1944, est un de ces « Capitaines d’Avril ». Il entre à l’académie militaire à 18 ans. En poste en Afrique, il rejoint la métropole en 1973 et cocrée le MFA.
Aux premières heures du 25 avril il est à Lisbonne, assiste à la destitution de Marcelo Caetano et remet le poste de commandement à Antonio Spinola futur président de la République.
En cette année anniversaire des cinquante ans de la Révolution d’Avril, la municipalité de Celorico de Basto lui a rendu hommage, fière de contribuer à préserver la mémoire des héros qui ont permis d’obtenir les droits et libertés dont nous jouissons aujourd’hui.
«Une révolution c’est forcément violent.»
La révolution non violente a été théorisée notamment par Gandhi et
La révolution des OEillets
Martin Luther King, de l’indépendance de l’Inde en 1948 à la révolution du Jasmin en 2010 en Tunisie, la plupart des renversements de régimes autoritaires ont été le fait d’une action pacifiste.
C’est pourquoi le mouvement du 25 avril 1974, dissociant les mots révolution et violence, s’inscrit profondément dans ce sens de l’histoire. JPC