Un tour des expressions anglaises fleuries s’impose.

Les animaux sont aussi bien sûr très présents chez nos voi­sins anglais, mais quand ils voient leurs « cochons voler » when pigs fly ce sont nos poules qui auront des dents. Les vo­latiles ne sont pas oubliés to cook some­body’s goose, (cuire l’oie de quelqu’un) soit rouler quelqu’un dans la farine ou les poissons to drink like a fish, (boire comme un poisson) soit boire comme un trou. Soulignons la très imagée you are putting lipsticks on a pig, (tu mets du rouge à lèvre sur un cochon) soit ça ne sert à rien. Mais le comble c’est to have a frog in your throat, (avoir une grenouille dans la gorge), chez nous c’est un chat ! Hey guys, d’habitude c’est nous les frenchies, les frogs, les mangeurs de grenouilles !

La flore n’est pas oubliée, the apple doesn’t fall far of the tree, (la pomme ne tombe pas loin de l’arbre), soit les chiens ne font pas les chats, favorite de Newton, et encore to be full of beans, (être plein de haricots) soit avoir la patate (il en faut pour écrire cet article).Littéralement « Il pleut des chats et des chiens », chez nous ce sont des cordes ou une vache qui se soulage, et c’est sans doute l’idiotisme anglais le plus connu.

Evidemment, les parties du corps prennent une signification inattendue, to be the butt of the joke, (être le cul de la blague) soit être le dindon de la farce, mais où sont-ils aller chercher by the skin of your teeth, (par la peau de vos dents) soit d’un cheveu ? De toutes façons, beaucoup de choses vont changer avec le Brexit, I make no bones about that, (je n’en fais pas des os) soit je ne me voile pas la face.

Elles sont partout, illustrent nos propos, les expres­sions populaires racontent, décrivent, expliquent. On ne pourrait s’en passer de quelque côté du Chanel que l’on soit. Il est tard maintenant, I have to hit the sac, heurter le sac soit mettre la viande dans le torchon. J’espère que ce J will raise the roof, élèvera le toit, qu’il fera un tabac quoi ! 

• JPC